Difficultés d’endormissement, réveils nocturnes ou précoces : lorsque le sommeil n’est pas récupérateur, la fatigue et les difficultés de concentration se font vite ressentir. Quelques gestes simples et des solutions naturelles peuvent aider à passer de meilleures nuits.
Quels sont les différents troubles du sommeil ?
Les troubles du sommeil se traduisent par l’impression de se réveiller en ayant mal dormi. Un sommeil insuffisamment récupérateur a des répercussions sur l’état dans lequel on se trouve le lendemain : fatigue, somnolence, nervosité, difficultés à se concentrer et à mémoriser… Selon les personnes, les troubles du sommeil peuvent se manifester de différentes façons :
- Des difficultés d’endormissement : c’est la forme plus fréquente. On se couche à l’heure habituelle, et une ou deux heures plus tard, on ne dort toujours pas.
- Des réveils nocturnes : on se réveille dans la nuit, une ou plusieurs fois et on rencontre des difficultés pour retrouver le sommeil.
- Des réveils précoces : on s’endort facilement, mais on se réveille vers quatre ou cinq heures du matin et impossible de se rendormir.
Quels facteurs favorisent les troubles du sommeil ?
Le stress et l’anxiété : ils sont la première cause des troubles du sommeil
Une mauvaise hygiène de vie
- Une consommation importante d'excitants (thé, café, boisson à base de cola…)
- Des dîners trop copieux
- Une consommation excessive d'alcool
- La pratique d’une activité stimulante le soir : sport, mais aussi jeux vidéo…
- Un rythme de vie irrégulier (horaires de travail décalés, déplacements fréquents…)
- Le tabac
L’environnement
- Des bruits venant de la maison et de l’extérieur
- Des appareils électriques ou électroniques, en fonctionnement ou en veille dans la chambre
- Trop de lumière dans la pièce
- Une chambre trop chauffée ou trop fraîche
Certaines maladies
- L’hyperthyroïdie ou le diabète notamment : ces pathologies doivent être diagnostiquées et prises en charge
Quelles solutions pour un sommeil de qualité ?
Dans la soirée, modérer la consommation d’excitants (café, thé, boisson à base de cola…). Éviter les repas riches et difficiles à digérer, mais ne pas sauter le dîner. S’abstenir de se coucher tout de suite après le repas. Éviter les siestes après 16 heures et l’exercice physique après 18 heures. Réduire le temps passé devant les écrans. Ne pas prendre de bain : il contribue à augmenter la température corporelle, ce qui gêne l’endormissement.
Au moment du coucher, veiller à se mettre au lit à des heures régulières, en semaine comme le week-end. Ne pas résister à l’endormissement : paupières lourdes, bâillements, étirements… il est important de se coucher dès qu’on se sent fatigué pour ne pas rater le train du sommeil. Limiter le bruit et tamiser la lumière dans la chambre, fermer les rideaux et/ou les volets. Maintenir la chambre à 18 °C-19 °C maximum. Enfin, ne pas oublier d’éteindre tous les écrans : télévisions, smartphones, tablettes…
En cas de réveil nocturne, plutôt que rester éveillé dans le lit, se lever et entreprendre une activité qui détend, comme lire ou écouter de la musique. Se recoucher dès la manifestation des premiers signes du sommeil. Si le réveil a lieu tôt le matin, se lever et organiser sa journée pour si possible, faire une sieste d’une vingtaine de minutes maximum.
L’homéopathie, un allié pour un sommeil apaisé
L’homéopathie, par sa prise en charge globale, peut également être une ressource pertinente pour traiter les troubles du sommeil. La prescription est personnalisée selon les symptômes (troubles de l’endormissement, réveils nocturnes, cauchemars), la cause des troubles (angoisse ponctuelle avant un examen scolaire ou médical, bouffées de chaleur, jambes sans repos, crampes…) et le terrain de chacun (terrain anxieux ou déprimé par exemple). Elle ne présente ni effets secondaires, ni interactions médicamenteuses et peut donc être prescrite également en cas de traitements conventionnels lourds.