L’accouchement peut être source d’anxiété. Cette appréhension peut être apaisée grâce à une bonne anticipation : se préparer à l’accouchement, organiser les préparatifs, écouter son corps… L’homéopathie peut également aider à apaiser son stress. Et être pleinement présente le jour J !
Bien préparer son accouchement
L’accouchement est une étape qui peut angoisser les futures mamans (et papas !). Une gynécologue obstétricienne détaille les façons de préparer son corps et son esprit à ce moment unique.
Penser aux cours de préparation à l’accouchement
A partir du 7ème mois de grossesse, une femme enceinte et le futur papa peuvent assister, s’ils le souhaitent, à sept séances de préparation pour parler accouchement, allaitement, soins du bébé etc. Cette éducation thérapeutique « permet aux futurs parents de se projeter et d’éviter la panique ».
Etre sereine, c’est anticiper
« Au début du 9ème mois, je conseille de faire un retro planning pour ne pas stresser au dernier moment. Il m’arrive aussi de faire une ordonnance pour le conjoint car lui aussi a besoin de se préparer pour rester zen. » Les parents peuvent aussi visiter la maternité pour repérer la salle d’attente ou faire le trajet avant pour ne pas se perdre le jour J.
Se préserver et bien s’entourer
Il est crucial d’éviter les personnes, émissions ou forums anxiogènes. En renfort, l’homéopathie peut également soulager les angoisses avec des traitements très individualisés. « Si une femme a des symptômes douloureux ou de l’angoisse pendant sa grossesse, son col pourra se serrer de façon involontaire en début de travail. D’autres ont le trac, tremblent et ont peur d’aller à la maternité le moment venu. Quand il repère ce type de terrain, le médecin peut prescrire un traitement adapté pour éviter les spasmes et les problèmes psychosomatiques pendant le 9éme mois. »
Préparer son corps
Le médecin peut proposer de l’homéopathie dès le 9ème mois ou en début de travail si les contractions ne sont pas efficaces. « L’homéopathie ne va pas diminuer la douleur, elle va préparer le col aux contractions pour réduire le risque de travail long ou le faux travail. Avec le traitement approprié, le col a plus de chance de s’ouvrir facilement. »
Avec cette thérapeutique, il n’y a pas de contre-indication. Ces médicaments, sans risque pour la mère et le fœtus, n’entraînent pas d’effets secondaires ni d’accoutumance. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou pharmacien.
Le jour J
En salle de travail, l’homéopathie joue aussi un rôle important. « Il n’y a pas de protocole d’accouchement, les traitements divergent en fonction de la patiente, de son ressenti ». S’il s’agit d’une césarienne programmée, « on peut prescrire la veille, un médicament homéopathique pré opératoire et un autre pour soulager l’angoisse de la maman ». En cas de déclenchement pour un terme dépassé, le traitement « peut régulariser les contractions ». Mais quelque soit la situation rencontrée, le principe de l’homéopathie repose sur la différence des individus. « Bien que le mécanisme d’accouchement soit identique, toutes les patientes sont différentes et l’homéopathie permet de tenir compte de ces différences », conclut la gynécologue obstétricienne. D’où l’importance de s’adresser à un professionnel de santé formé à l’homéopathie qui saura vous conseiller le traitement adapté.