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Soigner les crises d’hémorroïdes avec l’homéopathie

Vie quotidienne
Temps de lecture: 5 min
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Gênantes voire douloureuses, les crises d’hémorroïdes peuvent être limitées grâce à une alimentation et des gestes d’hygiène adaptés. Des traitements homéopathiques par voie orale ou locale permettent de soulager la douleur lors des crises, mais aussi d’éviter les récidives.

Qu’est-ce que les hémorroïdes ?

Les hémorroïdes constituent un réseau de veines au niveau du canal anal. On parle de réseau hémorroïdaire externe pour celles qui se trouvent sous la peau de l'orifice de l'anus, et de réseau hémorroïdaire interne pour celles qui sont situées plus profondément et plus haut sous la muqueuse du canal anal. Couramment appelée « hémorroïdes », la crise d’hémorroïdes ou la maladie hémorroïdaire désigne les troubles et les symptômes (douleurs, démangeaisons, saignements en cas de fissures) causés par la dilatation et l’irritation de ces veines.

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Quels sont les facteurs qui favorisent les crises hémorroïdaires ?

Même si elles sont généralement sans gravité et passagères, les crises d’hémorroïdes entrainent une gêne au quotidien. Outre l’hérédité, certains facteurs peuvent favoriser les crises ou amplifier leurs symptômes :

  • la constipation, en raison des efforts faits pour évacuer des selles, des stations assises prolongées sur les toilettes et de l'utilisation de certains laxatifs qui aggravent la pathologie,
  • le manque d’activité physique,
  • les activités ou les sports qui nécessitent de lever des charges lourdes,
  • le surpoids et l'obésité,
  • la consommation régulière d'alcool et d’épices,
  • un épisode de diarrhée qui crée une irritation,
  • enfin, chez les femmes : la grossesse, l’accouchement, les suites de l’accouchement et la période avant les règles.

Que faire pour prévenir les crises hémorroïdaires ?

  • Adopter une alimentation prévenant la constipation, avec une bonne hydratation et une consommation accrue d’aliments riches en fibres comme les fruits, les légumes et les céréales complètes. Éviter les plats épicés (piment, curry, paprika, poivre, wasabi…) : ils favorisent la dilatation des veines et la sensation de brûlure. En cas de nouveau traitement médicamenteux, s’assurer que la constipation ne figure pas parmi les effets indésirables.
  • Pratiquer une activité physique régulière, en évitant toutefois le cyclisme, l’équitation et les sports qui impliquent de porter des charges lourdes. Bouger contribue à activer la digestion et la circulation du sang et ainsi, à prévenir les crises d’hémorroïdes.
  • Éviter de rester debout ou assis(e) de façon prolongée, privilégier la marche ou la position couchée, comme c’est conseillé pour les affections veineuses.
  • Avoir une hygiène adaptée : lorsque c’est possible, pour minimiser l’irritation, privilégier une toilette à l’eau fraîche et sécher doucement. Sinon, utiliser un papier de toilette neutre, sans parfum. Eviter les lingettes car elles contiennent des agents chimiques et des parfums.
  • En cas de constipation, éviter les séances prolongées aux toilettes et les efforts de poussée répétés. Mieux vaut remettre à plus tard que se faire violence. Ne pas réprimer l’envie d’aller aux toilettes par crainte de douleur au niveau des hémorroïdes : ce comportement peut entrainer une constipation.

L’homéopathie peut-elle traiter les crises hémorroïdaires?

La thérapeutique homéopathique permet d’une part, de soulager les douleurs lors des crises et d’autre part, d’assurer un traitement de fond qui évitera les récidives. Après consultation, le médecin homéopathe prescrit un traitement personnalisé, tenant en compte de la spécificité de la pathologie bien sûr, mais aussi du patient : de sa personnalité, de son environnement, de ses antécédents, de son mode de vie… Le traitement agit sur les veines donc sur les hémorroïdes. Généralement, il vise aussi à réguler le transit et à prévenir les récidives de crise. Il existe des médicaments homéopathiques par voie orale ou locale, pour traiter les hémorroïdes internes. Ils sont sûrs et sans risque. Ils sont sans effets secondaires, compatible avec d’autres traitements médicamenteux en cours et ne sont pas contre-indiqués pendant la grossesse.