Soulager l'allergie aux pollens grâce à l'homéopathie
L’allergie aux pollens est une réaction excessive du système immunitaire face aux allergènes présents dans l’air. Elle se traduit par des symptômes respiratoires et oculaires comme la rhinite allergique et l’asthme allergique : des manifestations gênantes qui demandent une prise en charge et des mesures de prévention.
En savoir plus sur l’allergie aux pollens…
L’allergie est une réaction d’hypersensibilité du système immunitaire face à une substance à priori inoffensive appelée allergène. Naturellement présents dans notre environnement, les pollens de certaines espèces végétales entrainent des réactions allergiques (ou pollinoses) qui le plus souvent, se manifestent par des symptômes respiratoires et oculaires gênants. Les symptômes cutanés sont de plus en plus fréquents.
La rhinite allergique ou la rhino-conjonctivite allergique
Elle est aussi couramment appelée « rhume des foins », bien que cette dénomination fasse plus particulièrement référence à l’allergie aux pollens de graminées et à l’asthme allergique.
La rhinite allergique résulte d’une inflammation des voies aériennes supérieures : le nez, le rhinopharynx et le larynx. Elle se manifeste par une congestion nasale : parfois, le nez est bouché et parfois, il coule. La rhinite allergique multiplie le risque d’apparition de l’asthme, peut le précéder et également rendre son traitement plus difficile.
Il arrive que cette inflammation atteigne les voies lacrymales et la conjonctive (membrane qui recouvre la partie blanche de l'œil et l'intérieur des paupières). Les yeux démangent, larmoient, sont rouges, les paupières sont enflées et collées. On parle alors de rhino-conjonctivite allergique.
L’asthme allergique
Cette maladie inflammatoire des bronches est une conséquence de l’inhalation d’allergènes présents dans l’air, et notamment des pollens. Elle se traduit par une inflammation de la paroi des conduits aériens et occasionne des troubles respiratoires, une expiration sifflante, une sensation d’oppression au niveau du thorax, une toux persistante et un essoufflement à l’effort.
Quels sont les principaux pollens allergisants ?
Parmi les pollens plus allergisants, on recense des pollens d’arbres, d’herbacées et de graminées.
Espèces à risque allergique très élevé :
- les graminées,
- le bouleau,
- le cyprès, le thuya, le genévrier et d’autres Cupressacées,
- l’ambroisie à feuilles d’armoise.
Espèces à risque allergique élevé :
- la pariétaire,
- l’olivier,
- l’armoise,
- l’aulne,
- le noisetier,
- le charme,
- le platane,
- le chénopode, l’amarante et d’autres espèces de la famille des Amaranthacées,
- le plantain.
Les allergies dues aux pollens en suspension dans l’air surviennent majoritairement au printemps, car c’est à cette saison que les plantes émettent du pollen pour se reproduire.
Le démarrage et la fin de la saison pollinique, ainsi que les concentrations de pollens dans l’air sont des données essentielles pour permettre aux personnes allergiques d’adapter leurs traitements et leurs comportements, et ainsi voir réduire les symptômes de l’allergie.
Que faire pour minimiser l’allergie aux pollens ?
Voici quelques conseils pour mieux vivre l’allergie durant les périodes de pollinisation…
A la maison :
- Le soir, se rincer les cheveux, car le pollen se fixe sur la chevelure ;
- Aérer les pièces de préférence avant le lever et après le coucher du soleil, car l’émission des pollens dans l’air commence au lever du jour ;
- Éviter de s’exposer à d’autres substances irritantes ou allergisantes comme le tabac, les produits d’entretien, les parfums d’intérieur, l’encens…
A l’extérieur :
- Éviter les activités qui impliquent une forte exposition aux pollens comme le jardinage, la tonte du gazon, le sport… Si elles sont obligatoires, les pratiquer en fin de journée et porter des lunettes de protection et un masque, se doucher et se changer après ;
- Dans le jardin, éviter de planter des plantes ou des arbres émettant des pollens allergisants ;
- Tailler les végétaux au stade du bourgeons pour limiter l’émission de pollens ;
- Éviter de faire sécher le linge à l’extérieur, car le pollen se dépose sur le linge humide ;
- En voiture, voyager les vitres fermées.
Ces consignes sont à suivre avec une attention particulière en cas de pics de pollution atmosphérique.
Quelles solutions homéopathiques pour soulager l’allergie au pollen ?
L’homéopathie s’attache à traiter d’une part, les symptômes apparaissant lors de la crise allergique et d’autre part, à mettre en place un traitement de fond déterminé en fonction de l’ensemble des symptômes.
Le traitement symptomatique tient compte de la localisation des symptômes allergiques, des sensations, des facteurs qui l’aggravent et de l’ensemble des signes révélateurs de l’allergie. C’est un traitement personnalisé, généralement mis en place à la fin de l’hiver, en prévention des périodes de pollinisation.
Le traitement de fond se concentre sur le terrain du patient et est établi après un interrogatoire poussé sur ses propres symptômes, son histoire et son environnement. Les solutions homéopathiques contre l’allergie aux pollens sont sûres et ne présentent pas de risques. Elles n’occasionnent pas d’effets secondaires et sont compatibles avec d’autres traitements médicamenteux en cours.