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Grossesse et homéopathie: est-ce compatible ?

Grossesse
Temps de lecture: 4 min
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Durant la grossesse, certains traitements médicamenteux allopathiques sont déconseillés, voire contre-indiqués. Cette période s’accompagnant souvent d’un certain nombre de désagréments, il est cependant utile pour les futures mamans, de trouver une alternative sans risque pour leur bébé et pour elles. L’homéopathie est une thérapeutique adaptée aux femmes enceintes pour traiter un grand nombre de problèmes mineurs. C’est aussi une solution douce qui a fait ses preuves pour la préparation à l’accouchement, pour le jour J et également après, pour faciliter la récupération et l’allaitement.

L’homéopathie, pour traiter les inconforts de la femme enceinte

Durant leur grossesse, de nombreuses femmes rencontrent des problèmes mineurs, mais qui représentent néanmoins de vrais désagréments au quotidien : nausées et vomissements les premiers mois, problèmes digestifs, hypersalivation, affections gynécologiques type mycoses ou démangeaisons, constipation, cystites, diarrhées, hémorroïdes, jambes lourdes, crampes, troubles du sommeil, anxiété, douleurs lombaires, problèmes de peau, prise de poids, chute des cheveux…


En complément d’une bonne hygiène de vie et d’un régime alimentaire adapté, l’homéopathie est une thérapeutique sûre pour la santé du bébé et de la future maman.

L’homéopathie, le jour de l’accouchement

De nombreuses maternités ont fait entrer l’homéopathie dans leurs salles de naissance.

Cette thérapeutique douce ne prétend pas supprimer les douleurs, mais elle crée de bonnes conditions pour l’accouchement. Elle peut faciliter le travail en favorisant la régularité des contractions et l’assouplissement du col.
L’homéopathie peut aussi jouer un rôle important en réduisant le stress éprouvé par la future maman. La crainte de la douleur, de ne pas arriver à expulser le bébé et la peur que le bébé s’adapte mal sont autant de facteurs qui créent un état d’anxiété. L’homéopathie agit à la fois sur la douleur et sur le stress, deux facteurs intimement liés qui s’influencent l’un et l’autre. En réduisant le stress, la thérapeutique homéopathique permet donc à la future maman d’être moins sensible à la douleur.
Juste après la naissance, l’homéopathie peut également aider la maman à expulser le placenta et à récupérer psychologiquement. Certaines souches peuvent être prescrites pour favoriser la cicatrisation, notamment en cas d’épisiotomie.

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L’homéopathie, après la naissance

Bébé est là, mais pour la maman commence la période post-partum, la phase allant de l’accouchement au retour des règles. Le corps doit se remettre de la grossesse et de l’accouchement, qui ont créé des grands bouleversements physiques et émotionnels. Récupérer de la fatigue liée au travail, réduire les saignements, favoriser la cicatrisation s’il y a eu une épisiotomie, lutter contre la constipation, soulager les hémorroïdes qui peuvent apparaître suite à la pression exercée lors de l’expulsion, retrouver un périnée tonique pour éviter les fuites urinaires, enrayer le baby blues… Le bonheur d’être maman est grand mais peine parfois à faire oublier certains désagréments. Plus vite ces inconforts sont traités, plus vite la jeune maman peut profiter des joies de la maternité et s’occuper pleinement de son bébé.


Pour les mamans ne souhaitant pas allaiter, elle est une solution pour favoriser l’arrêt de la lactation. Et pour celles qui ont opté pour l’allaitement maternel, l’homéopathie peut faciliter la montée de lait et soutenir la lactation en général. Cette option vient naturellement en appui des règles préconisées par les sages-femmes : mise au sein fréquente, tétées à la demande, bonne position du bébé…

Rappelons que l’automédication quelle qu’elle soit, est à proscrire pendant cette période et qu’il est impératif de consulter un professionnel de santé avant de prendre un médicament.